PROJET RefuCoru

Depuis plus d'un an et demi, dès le printemps 2017 jusqu'à maintenant, nous avons visité 31 lieux autour de la péninsule:

A Coruña- Santiago - Lugo - Sarria - O Barco de Valdeorras - Séville - Cordoue - Grenade - Motril - Murcia - Alicante - Valence - Tarragone - Barcelone - Berga - Madrid - Tolède - Salamanque - Cáceres - Mérida - Badajoz - Plasencia - Zamora - Gijón - Llanes - Torrelavega - Santander - Bilbao - Pampelune - Saragosse - Huesca - Málaga.

Que faisons-nous là?

Nous explorons le processus d'accueil et d'intégration des demandeurs d'asile et des réfugiés en Espagne en obtenant des informations de:

a) Demandeurs d’asile et réfugiés (de toute nationalité), dans le cadre ou non du programme national d’accueil.
b) Activistes, groupes informels, mouvements de la société civile, plates-formes, etc., liées au soutien des réfugiés.
c) ONG, fondations, associations et autres initiatives du tiers secteur, liées directement ou indirectement au programme national d’accueil.
d) Institutions liées à l'accueil (municipalité, gouvernement régional, gouvernement central, etc.).

Même si nous sommes toujours ouverts et heureux de parler à chacun de ces agents, nous sommes particulièrement intéressés par les deux premiers (a et b).

Normalement, nous passons d’abord à passer de 1 à 2 à 3 jours à chaque endroit pour intervieuver des personnes. Lorsque nous trouvons des initiatives qui nous touchent, nous revenons pour une période plus longue (7 à 10 jours) afin de pouvoir en tirer des enseignements et approfondir la situation de ce lieu spécifique.

Pourquoi le faisons-nous?

Pour deux raisons principales:

    Parce que nous croyons que l’information, c’est le pouvoir et qu’elle est mal fournie.
    Parce que nous voulons apprendre des initiatives d'accueil communautaires intéressantes et essayer de les mettre en œuvre dans la ville où nous vivons.

Nous recevons les rumeurs, les questions fréquemment posées, les doutes, etc. et nous essayons de les transformer en infogrammes utiles.

Nous essayons de mettre en contact des personnes ayant des initiatives similaires, de les faire se connaître, d’échanger et de devenir plus fortes.

Parfois, nous avions également contribué (gratuitement) à rédiger des recommandations à l’intention des décideurs ou des responsables de certains services d’accueil.

Comment faisons-nous ça?

Cette initiative est composée à 101% de bénévoles. Personne n'est payé ici!

Lorsque nous collectons suffisamment d’argent (dons) et que nous trouvons le temps, nous le dépensons pour voyager en bus et loger chez des amis, des amis d’amis ou des couchsurfeurs. Nous échangeons habituellement un dîner syrien fait maison pour l'hébergement.

Notre financement provient de dons et de nos l'argent de nos poches.
 

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